Prolongement de la ligne de Tram 17
En bref 3 stations de Tram supplémentaires dès 2025
En 2025, le Tram 17 des Transports Publics Genevois (TPG) traversera la commune d'Annemasse sur 3 stations supplémentaires : depuis l'actuel terminus en entrée de ville (Parc Montessuit), il desservira désormais le cœur urbain de l'agglomération jusqu'au quartier du Perrier.
Porté par Annemasse Agglo, ce projet de prolongement a été relancé dès 2020, fort du bilan très positif de la phase 1 achevée en 2019 qui a permis au tramway de franchir la frontière française. Reliant Annemasse à Genève en 25 minutes, la ligne actuelle est empruntée par plus de 8500 voyageurs journaliers.
L'essentiel Un mode de transport accessible au plus grand nombre qui redessine le territoire
Un mode de transport adopté par 8500 voyageurs journaliers
En 2019, la ligne de Tram 17 des Transports Publics Genevois (TPG) a passé la frontière permettant de relier Genève à Annemasse en 25 minutes, en passant par les communes de Gaillard et Ambilly. Le Tram est un projet réalisé par Annemasse Agglo, exploité par les TPG (Transports Publics Genevois) et intégré au réseau de transports d’Annemasse Agglo, TAC Mobilités.
Cette "phase 1" du projet s'est vite imposée comme une réussite à tous les niveaux :
- Le Tram 17 est à ce jour utilisé par plus de 8500 voyageurs journaliers. Une fréquentation au-delà des prévisions.
- La ligne 17 est ainsi devenue la 2ème ligne la plus fréquentée du réseau de Tram TPG.
- L’arrêt Parc Montessuit à Annemasse est le 2ème arrêt le plus fréquenté sur l’ensemble de la ligne Suisse-France.
- Cette mise en service a permis une diminution du volume de voitures et des espaces publics apaisés et réinventés.
Face au bilan de la phase 1, la réflexion autour de la phase 2 du projet a été relancée dès 2020 avec pour objectif de prolonger le tracé.
Un prolongement qui redessine le cœur urbain de l'agglomération
L’objectif du projet de prolongement du Tram 17 est de desservir les zones les plus denses du cœur urbain d’Annemasse Agglo pour capter le plus d’usagers possibles. Complémentaire au Léman Express (RER transfrontalier), le tramway desservira ainsi 3 nouvelles stations à Annemasse (Place Deffaugt, Barbusse et Perrier-Aubrac) sur une distance de 1,2 km à partir de fin 2025. Au total, 7 stations desserviront le cœur urbain de l’agglo depuis la douane de Moillesulaz jusqu’au lycée des Glières (Terminus Perrier-Aubrac) en 12 minutes.
Le prolongement du Tram va redessiner le cœur d'Agglo, tout comme le projet piétonnisation du centre-ville porté par la ville d'Annemasse. Ces deux projets structurants visent les mêmes objectifs : proposer une mobilité plus apaisée, améliorer la qualité de l’air, offrir des lieux de vie plus agréables aux habitants et favoriser l’attractivité des commerces du centre-ville d’Annemasse. Ils se concrétiseront de manière coordonnée par les deux collectivités durant toute la durée des travaux dont le démarrage est prévu à l’été 2023. Un site dédié à ces deux projets (tram-pietonnisation.fr) vous permet de mieux les comprendre et suivre toute leur actualité.
Les points clefs Un mode de transport...
Un Tram accessible et proche des habitants
Le Tram prolongé permettra des déplacements en transports en commun facilités avec ses stations de tram de proximité, toutes accessibles aux personnes à mobilité réduite. Avec une station de Tram tous les 480m, le cœur d’agglomération, ses loisirs, ses commerces seront finement desservis. Actuellement, 1/3 des déplacements en Tram 17 sont des voyages France-France, entre Annemasse, Ambilly et Gaillard.
Un Tram toutes les 6 minutes en heures de pointe
Le Tram roule sur des voies réservées et est prioritaire aux feux, cela permet d'assurer une fiabilité des horaires, mais aussi une fréquence de passage élevée. A partir de fin 2026, le Tram circulera toutes les 6 minutes (contre 8 actuellement) en heures de pointe et proposera un temps de trajet de 12 minutes seulement du Terminus Perrier-Aubrac à la douane de Moillesulaz (frontière suisse).
Moins de carbone (CO2)
Sur une distance de 5km, le Tram émet 110 fois moins de carbone qu’une voiture individuelle (source Ademe) ! La surproduction de carbone (CO2) que nous générons aujourd’hui participe à la création de gaz à effets de serre et donc au réchauffement climatique. Le Tram génère également moins de dioxydes d’azote (NOx), un gaz qui provoque des phénomènes de pluies acides, une dégradation de la couche d’ozone et également des effets de serre.
Moins de dioxydes d'azote (NOx)
Sur notre agglomération, 70% des dioxydes d’azote (NOx) sont générés par le trafic routier (en plus des particules fines). Le dioxyde d’azote est un gaz toxique irritant pour les yeux et les voies respiratoires. Plus de la moitié des trajets en voiture individuelle sur le territoire du Genevois Français font moins de 3km. 3km représente un temps de parcours d’environ 12 minutes en vélo ou en Tram ! Les transports collectifs et modes actifs (vélos, trottinettes…) représentent plus que jamais des alternatives de transport à envisager.
Un Tram connecté aux autres modes de transport
Le Tram bénéficiera d’une connexion optimisée avec le réseau de bus et sera relié à la voie verte et à la ViaRhôna, deux axes majeurs dédiés aux cyclistes (côté France, les vélos sont gratuits à bord du Tram). De plus, grâce au Parking Relais de 200 places qui prendra place à l’intersection de l’avenue de Verdun et de la rue Lucie Aubrac, les automobilistes pourront laisser leur voiture au Terminus du Tram pour voyager en toute tranquillité, sans avoir à se soucier de trouver une place pour se garer.
Budget et financement du projet de prolongement du Tram
Le coût global de la deuxième phase du projet est estimé à 41 millions d’euros (59 millions pour la phase 1).
Dans le cadre de la 4e génération de projet d’agglomération du Grand Genève, la Confédération Helvétique a communiqué en juin dernier son accord de principe pour le financement du projet de prolongement du Tram à Annemasse à hauteur d’environ 12.32 M CHF. Berne lance en effet depuis plusieurs années des appels à projets auprès de ses grandes métropoles. En tant que métropoles transfrontalières, Bâle, Genève ainsi que le territoire transfrontalier de ces deux villes bénéficient de financements Helvètes. C’est pourquoi une partie de la phase 2 du Tram sera financée dans le cadre du PA4, tout comme l’a été la phase 1 dans le cadre du projet d’agglomération PA1.
L’Etat Français s’est également engagé à financer une partie du projet (4M d’euros). Deux autres financeurs ont également été sollicités (le Département de la Haute-Savoie et l’Agence de l’eau), leur accord de financement est attendu et doit être formalisé avant d’enclencher les premiers travaux prévus à l’été 2023.
Le reste sera financé par Annemasse Agglo et la commune d’Annemasse.
Un Tram intégré à un réseau de transport en constante évolution
Ces dernières années, Annemasse Agglo a fait un pas de géant en termes d’offre de mobilité : le territoire dispose désormais d’infrastructures inédites pour un territoire de 100 000 habitants. Entre le Léman Express (RER transfrontalier), le Tram, la Voie Verte du Grand Genève dédiée aux cyclistes, le bus rapide Tango qui relie le cœur urbain aux deux Parkings Relais gratuits ou encore le service de Transport A la Demande (TAD), les habitants ont l’opportunité de choisir leur mobilité au gré de leurs besoins et de leurs envies.
Même si la voiture reste une solution pour se déplacer, les modes de transport plus durables proposés par Annemasse Agglo répondent davantage aux enjeux environnementaux et de santé publique actuels et à venir.
Toutes ces nouvelles infrastructures ont en effet contribué à l’amélioration de la qualité de l’air du territoire. Entre 2018 et 2021, les concentrations moyennes mesurées en dioxyde d’azote (gaz polluant qui favorise les infections respiratoires et maladies pulmonaires.) ont baissé entre 11% et 24% sur notre territoire. Conscients de ces enjeux et pour contribuer à respecter la trajectoire carbone 2050, les élus d’Annemasse Agglo entendent poursuivre la dynamique d’ici 2026 au travers d’aménagements de mobilité majeurs et complémentaires, formant ainsi un réseau de transport dense et performant.
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