Annemasse Agglo s’engage pour la qualité de l’air de ses habitants

Annemasse Agglo s’engage pour la qualité de l’air de ses habitants

Enjeu important de santé publique, la qualité de l’air est une priorité d’Annemasse Agglo. La collectivité a en effet remporté l’appel à projet « villes respirables en 5 ans », lancé en 2016 par le ministère de l’écologie. Exemplaire en termes de mises en œuvre pour préserver la qualité de l’air, la collectivité s’investit dans les secteurs des transports, du logement ainsi que de l’industrie, au sein de son Plan Climat Air Energie Territorial.

La qualité de l’air, une préoccupation pour aujourd’hui et pour demain

La qualité de l’air sur le territoire d’Annemasse Agglo

Le territoire d’Annemasse Agglo est concerné par deux types de polluants principaux : les oxydes d’azote (issus à plus de 70% du trafic routier) et les particules fines (issues à 55% du secteur résidentiel et 69% pour les plus fines).

Schéma contribution des activités humaines aux émissions de polluants atmosphériques Annemasse Agglo

Le chauffage au bois, émetteur principal des particules fines 

chauffage au bois

55% des émissions de particules fines sont issues du secteur résidentiel. Parmi ce pourcentage, le chauffage au bois émet plus de 90% des émissions de particules fines alors qu’il ne représente que 5% des chauffages utilisés sur le territoire

Une topographie non idéale pour la qualité de l’air

La topographie joue un rôle important dans la dégradation de la qualité de l’air. Ce qui ne joue pas en la faveur d’Annemasse Agglo, entourée du Salève et du massif des Voirons. En effet, l’air circule moins bien et les particules polluantes stagnent et sont d’autant plus concentrées.
Par ailleurs, la qualité de l’air est davantage dégradée l’hiver car la masse d’air stable de cette période favorise l’accumulation des polluants.

 

Annemasse Agglo a remporté l’appel à projet « Villes Respirables en 5 ans »

villes respirables

Le ministère de l’Ecologie a lancé en 2016 l’appel à projet « Villes Respirables en 5 ans ». Annemasse Agglo a été désignée lauréate de l’appel à projet aux côtés de 24 autres collectivités. L’agglomération d’Annemasse est ainsi valorisée pour les mesures exemplaires pour l’amélioration de la qualité de l’air qu’elle met en œuvre afin de garantir, dans un délai de 5 ans, un air plus sain à ses habitants

Pour y parvenir, plusieurs mesures fortes ont été mises en oeuvre dans les domaines de la mobilité ainsi que des domaines résidentiel, industriel et agricole. En déployant ce type d’actions, le territoire d’Annemasse Agglo contribue au déploiement local des dispositions de la loi relative à la transition énergétique pour la croissante verte.

>> Lire le dossier thématique « Annemasse Agglo s’engage pour la transition énergétique ».

Aux côtés de la communauté de communes Faucigny-Glières-Bonneville, de la Métropole de Lyon, de Grenoble-Alpes Métropole et de Saint-Etienne Métropole, Annemasse Agglo s’engage pour la qualité de l’air en Rhône-Alpes.

En tant que collectivité lauréate, Annemasse Agglo a bénéficié d'un appui financier et méthodologique de l’Etat et de l’ADEME, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.

 

La qualité de l’air, de pire en pire ? Une fausse idée !

Le saviez-vous ? La qualité de l’air en France est meilleure aujourd’hui qu’il y a 20 ans. En effet, les constructeurs automobiles ont amélioré leurs moteurs, les normes d’émission des usines ont été abaissées, etc. De manière générale, les politiques publiques sont de plus en plus fortes en la matière afin de préserver la santé des françaises et français.

 

La qualité de l’air : un indice, des seuils d’information et d’alerte, des valeurs recommandées

L’indice de qualité de l’air Atmo, un chiffre primordial

Il existe en France deux indices de qualité de l’air, différents selon la taille de l’agglomération. Pour le territoire d’Annemasse Agglo, c’est l’indice « Atmo » qui s’applique. L’indice Atmo permet de synthétiser l’état de la qualité de l‘air par rapport aux différentes normes sous la forme d’une valeur unique. Il permet ainsi à tous de connaitre facilement l’état de la qualité de l’air à côté de chez soi. Il s’intéresse aux polluants problématiques vis-à-vis de la santé pour lesquels il existe des seuils réglementaires ou sanitaires : l'ozone, les particules (PM10 et PM2.5), le dioxyde de soufre, le dioxyde d'azote. Il est calculé sur toutes les communes du territoire, et est décliné selon 6 couleurs, 6 qualificatifs et 6 smileys.

Il est consultable sur la page d’accueil du site internet d’Atmo AURA : https://www.atmo-auvergnerhonealpes.fr/

Indices Atmo

En mars 2017, l’observatoire de la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes a lancé son application mobile « air to go ». Avec ce service, l’utilisateur vérifie l’état de la qualité de l’air ambiant à l’endroit où il se trouve et peut être alerté lorsqu’il rentre dans une zone concernée par un épisode de pollution.
Le service est disponible sur www.airtogo.fr et sur l’Apple Store.

En France et en Suisse, les indices ne sont pas identiques

En Suisse, l’indice de pollution de l’air à court terme repose sur la mesure de trois polluants uniquement : l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules fines. Cet indice est moins exigeant que l’indice français pour l’ozone et les particules fines mais plus exigeant pour le dioxyde d’azote. Ces différences ne permettent pas de les comparer.

Information des citoyens : un seuil d’information et un seuil d’alerte, le fameux « pic de pollution »

Les conditions atmosphériques et les sources de pollution (chauffage, trafic, …) peuvent provoquer une accumulation de polluants dans l’air. En cas de forte concentration, ils sont potentiellement dangereux pour notre santé et pour l’environnement. C’est alors qu’est déclenché un « pic de pollution », assorti de mesures.

Un épisode de pollution correspond à une période où les concentrations d’un ou plusieurs polluants dans l’air ne respectent pas ou risquent de ne pas respecter les niveaux réglementaires. En cas d’épisode de pollution, des dispositifs préfectoraux d’information et d’alerte sont activés afin de réduire rapidement les rejets de polluants et de limiter l’impact sanitaire.

Pour caractériser un épisode de pollution, la prise en compte du territoire exposé et des habitants impactés est un principe fort, qui privilégie une approche par modélisation, via des cartes de qualité de l’air, plutôt qu’une approche ponctuelle basée sur des relevés aux stations de surveillance, notamment pour les constats de dépassement. 

La qualité de l’air : les limites fixées par l’Organisation Mondiale de la Santé

L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande des niveaux d'exposition (concentrations et durées) au-dessous desquels il n'a pas été observé d'effets nuisibles sur la santé humaine ou sur la végétation.

En septembre 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié de nouvelles lignes directrices sanitaires pour les principaux polluants de l’air. L’OMS a particulièrement revu à la baisse les seuils sanitaires de référence par rapport à ceux édictés en 2005 ; divisant par quatre le seuil sanitaire annuel du dioxyde d’azote (passant de 40 µg/m3 en moyenne annuelle à 10 µg/m3) et par deux celui des PM2,5 (passant de 10 µg/m3 en moyenne annuelle à 5 µg/m3). Ces nouvelles valeurs constituent les concentrations de polluants les plus faibles associées à des effets sanitaires et s’inscrivent donc dans le sens d’une meilleure protection de la santé des populations. Selon Santé Publique France , l’atteinte de la nouvelle valeur OMS pour les PM2,5 permettrait de prévenir 4 300 décès par an soit 6,7% de la mortalité annuelle de la région Auvergne-Rhône-Alpes. 

Plus d’infos sur le site web de l’ONU : www.who.int.

 

Tous acteurs de la qualité de l’air

Annemasse Agglo, une collectivité impliquée dans la qualité de l’air de ses habitants

PCAET

Annemasse Agglo, en tant qu’acteur de la qualité de l’air sur son territoire, agit au quotidien en proposant un programme global pour un nouveau modèle de développement, notamment sur la thématique de l’air : le Plan Climat Air Energie Territorial.

Ce document propose ainsi différentes actions, sur les thématiques de l’énergie, du climat et de l’air. Concernant l’air, peuvent être citées diverses actions :

La qualité de l’air est aussi entre vos mains !

conseils pic de pollution

Vous vous demandez comment faire pour ne pas polluer davantage l’air que vous respirez ? Vous ne savez pas comment agir lors des pics de pollution ? Voici quelques réponses à vos interrogations.

Côté transports

  • Privilégiez les transports en commun ou le co-voiturage ;
  • Adoptez une conduite apaisée et respectez les consignes de réduction de vitesse le cas échéant ;
  • Favorisez le télétravail si vous en avez la possibilité.

Côté logement

  • Ne surchauffez pas votre logement ;
  • Evitez d’utiliser le bois comme chauffage d’appoint si ce n’est pas votre moyen de chauffage habituel ;
  • Respectez quelques bonnes pratiques de chauffage au bois ;
  • Continuez d’aérer votre logement 5 à 10 minutes par jour.

Côté jardinage

  • Ne brûlez pas vos déchets verts à l’air libre.

Côté sport

  • Evitez toute activité physique ou sportive intense à proximité des axes routiers.

Côté loisirs

  • Evitez les sorties en extérieur avec de jeunes enfants près des grands axes routiers.

De manière générale, sachez que la pollution liée aux transports est concentrée autour des grands axes routiers. Eloignez-vous autant que possible de ces derniers.

Zoom sur le brûlage à l’air libre (écobuage)

écobuage

Le saviez-vous ? Brûler 50kg de végétaux émet autant de particules fines qu’une voiture à moteur diesel récente qui parcourt 6000km (l’équivalent d’un aller-retour Annemasse-Moscou !).

C’est pour cette raison que le brûlage des tontes de pelouse, de tailles de plantes ou de branchages à l’air libre est interdit. En effet, lors de leur combustion, de nombreux polluants sont émis, dont des particules fines et autres composés cancérigènes, pouvant avoir des conséquences sur la santé.
Toute incinération de végétaux est passible d’une contravention de 450 €, selon l’article 131-13 du nouveau code pénal.

Quelles sont les alternatives au brûlage à l’air libre ?

Pour valoriser vos déchets verts, vous pouvez…

  • les composter ;
  • les broyer ;
  • les utiliser pour du paillage ;
  • les amener en déchetterie pour être recyclés.

Zoom sur les bonnes pratiques du chauffage au bois

Une fois équipé(e) d’un appareil de chauffage au bois performant, il s’agit d’acquérir les bonnes pratiques !

Connaissez-vous la technique de l’allumage « par le haut » ? Cette technique permet de préserver l’environnement. En effet, cette méthode produit moins de suie et de cendres, réduit considérablement les émissions de particules fines, assure une meilleure alimentation en air et prolonge la durée de flambée. Positif pour l’air extérieur comme pour votre air intérieur, donc !

Suivez le tuto de cette vidéo pour allumer votre feu par le haut !

D’autres conseils ?

  • Utilisez un combustible de qualité (bois sec, stocké à l’abri…) ;
  • Entretenez votre appareil de chauffage une fois par an et faites-le ramoner deux fois par an.

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